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Poilievre affrontera plus de 200 candidats
Plus de 200 candidats affronteront Pierre Poilievre lors de l'élection partielle qui devrait lui permettre de se faire réélire à la Chambre des communes. Pierre Poilievre devra affronter plus de 200 adversaires pour se faire réélire à Ottawa, lors d'une élection partielle qui aura lieu le mois prochain en Alberta. Un nombre historique de candidats. Ils sont si nombreux qu'Élections Canada a dû renoncer à imprimer un bulletin de vote comprenant tous leurs noms. La partielle de Battle River–Crowfoot, provoquée par la démission du député conservateur Damien Kurek, devrait permettre à M. Poilievre de retrouver son siège de chef de l'opposition à la Chambre des communes. Celui-ci a échoué à se faire réélire dans son fief ontarien de Carleton lors des dernières élections fédérales. Mais ce qui devait être une formalité se transforme une fois de plus en casse-tête pour les organisateurs du scrutin. À la fermeture de la période de mise en candidature, lundi, le site d'Élections Canada confirmait que 209 candidats brigueront les suffrages dans cette circonscription rurale située au sud-est d'Edmonton. Un record. Résultat : Élections Canada a annoncé lundi des mesures spécifiques pour faciliter la tenue du vote malgré ce grand nombre de candidats. Contrairement à leur habitude, les électeurs n'auront pas à cocher une case à côté d'un nom le jour de l'élection. Leur bulletin de vote comportera plutôt un espace blanc où ils écriront le nom du candidat de leur choix. Et du choix, ils en auront ! Selon une liste préliminaire, le Longest Ballot Committee, ou Comité du bulletin de vote le plus long, a réussi à faire enregistrer officiellement près de 200 candidats indépendants pour le vote, qui aura lieu le 18 août. Ceux-ci s'ajoutent aux candidatures liées à des partis politiques. PHOTO MARCO CAMPANOZZI, ARCHIVES LA PRESSE Jenny Cartwright, une Québécoise qui a décidé de se présenter comme candidate indépendante lors de l'élection partielle dans Battle River–Crowfoot « Le Longest Ballot est à mes yeux la meilleure manière d'attirer l'attention sur les dysfonctionnements de notre mode de scrutin poussiéreux », dit Jenny Cartwright, réalisatrice d'un documentaire qui s'intéresse au parcours électoral de candidats assurés de leur défaite. La Québécoise a décidé de se présenter comme indépendante avec l'aide du Comité. Tout le monde est impacté par les dysfonctionnements de notre mode de scrutin. Jenny Cartwright, candidate avec le Longest Ballot Committee « Aux dernières élections fédérales, le Bloc québécois a reçu 6,29 % des votes, ce qui lui a valu 22 sièges ; le NPD en a eu davantage, soit 6,31 %, et n'a récolté que 7 sièges », plaide-t-elle. Pas le premier rodéo de Pierre Poilievre Le Comité du bulletin de vote le plus long n'en est pas à son premier coup d'éclat. En 2024, il avait mobilisé des dizaines de militants de partout au Canada pour présenter des candidats lors de deux élections partielles, dont celle de LaSalle–Émard–Verdun, à Montréal, l'automne dernier. Le bulletin imprimé présenté aux électeurs y mesurait alors près d'un mètre de long, et comptait 91 noms répartis sur deux colonnes. Le dépouillement des votes s'était terminé au petit matin. Élections Canada avait par la suite indiqué qu'il lui serait difficile de conserver ses bulletins habituels si l'initiative continuait à prendre de l'ampleur. Lors des dernières élections fédérales, le comité avait choisi de cibler Carleton, la circonscription que défendait Pierre Poilievre, en Ontario, pour présenter ses militants. Là encore, le bulletin de vote avait atteint 91 noms. « Il n'a jamais été question de cibler M. Poilievre en particulier, dit David Cherniak, candidat pour la deuxième fois avec le Comité. Quand on veut changer les choses, il faut mettre la pression sur le parti au pouvoir. J'ai bon espoir qu'une réforme du mode de scrutin sera mise en place avant les prochaines élections. » Un autre candidat, Jonathan LeBlanc-Courchaine, est du même avis. « Il faut que la contestation continue : ça n'a pas de bon sens comment ça se passe en ce moment. À cause du découpage, il y a des votes qui valent beaucoup plus cher que d'autres », plaide-t-il. Le Montréalais, qui participe pour la première fois à l'initiative, a répondu à un appel lancé sur les réseaux sociaux. C'est pas compliqué, être candidat, puis c'est une façon de montrer un peu mon insatisfaction par rapport au système électoral. Jonathan LeBlanc-Courchaine, candidat avec le Longest Ballot Committee Pierre Poilievre ne le voit toutefois pas du même œil. La semaine dernière, le chef conservateur a envoyé une lettre au leader parlementaire du gouvernement libéral pour dénoncer les actions du Comité. « Ce n'est pas la démocratie en action. C'est une tentative délibérée de manipuler les règles, de semer la confusion chez les électeurs et de saper la confiance dans nos élections », a-t-il écrit. Son opinion est partagée dans les rangs conservateurs. En juin dernier, le député Ned Kuruc a déposé une pétition à la Chambre des communes, réclamant des modifications à la loi électorale pour éviter que de telles situations ne se reproduisent. À ce moment, la pétition avait récolté plus de 30 000 signatures, principalement en Ontario, en Alberta et en Colombie-Britannique.


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4 days ago
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À la conquête d'une forteresse fragilisée
Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, sur le terrain dans la circonscription d'Arthabaska-L'Érable La Presse a suivi les principaux candidats dans leur quête d'appuis sur le terrain, en route vers l'élection partielle du 11 août prochain (Victoriaville, Plessisville, Princeville et Saint-Valère) L'enthousiasme des conservateurs PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Éric Duhaime visitant une résidence pour personnes âgées de Victoriaville « Vous êtes plus beau en vrai qu'à la télé ! » La remarque de Denise, une résidante du Pavillon Bujold & Lefebvre, fait sourire Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec. En cette journée d'été, il visite une résidence pour personnes âgées de Victoriaville, où plusieurs aînés n'étaient même pas au courant qu'une élection partielle se tenait dans leur circonscription. Dans une campagne déclenchée en plein cœur de l'été, le chef conservateur tente de mobiliser sa base, en se présentant comme l'option du changement. À Arthabaska, en 2022, les conservateurs avaient amassé environ 25 % des votes. INFOGRAPHIE LA PRESSE M. Duhaime affirme ressentir un engouement réel de la part des citoyens. « Il y a une rupture en ce moment au Québec. On est les seuls à offrir une véritable [solution de rechange] », dit-il. Une solution de rechange et une voix de changement qu'il martèle partout où il passe. Le chef du parti critique le moment choisi pour la tenue du scrutin. « Avant d'être un conservateur, je suis un démocrate. Je trouve ça déplorable que le premier ministre déclenche une élection en plein milieu de l'été juste pour que la participation soit plus faible. » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le chef du Parti conservateur du Québec, Éric Duhaime, de passage chez Sidevic, une quincaillerie de Victoriaville Après avoir enchaîné les poignées de mains avec les aînés, M. Duhaime se rend chez Sidevic, une quincaillerie locale. Depuis l'annonce de l'élection partielle, la stratégie conservatrice consiste à aller là où les gens sont actifs, sur le terrain. Son parti estime que sa base est surtout formée de 25-55 ans. Marco Lajeunesse, directeur général associé de l'entreprise, l'accueille chaleureusement. « On est un peu freinés par M. Trump. On voit un ralentissement des ventes. On en a assez de Legault », lâche-t-il, évoquant les obstacles économiques actuels. Devant ses employés, il réclame de l'honnêteté et de l'intégrité. « Je veux que la politique soit comme de l'amour. Si tu veux me séduire : dis-moi ce que toi, tu veux faire, pas ce que l'autre fait mal. » La suite du parcours mène Éric Duhaime à la rencontre d'agriculteurs de la région. Il les écoute évoquer des préoccupations liées aux coûts de production et aux règles environnementales. Pour le chef conservateur, le message est clair : les régions veulent respirer. Ce n'est pas vrai qu'au Québec, on sera les seuls à sauver la planète. La taxe carbone crée une injustice, particulièrement ici. Éric Duhaime, chef du Parti conservateur du Québec et candidat dans Arthabaska-L'Érable En soirée, le chef conservateur fait un arrêt aux matchs de hockey-balle locaux, où il est rapidement reconnu par de jeunes partisans qui voteront pour la première fois. « Il y a beaucoup de pancartes au pied carré et il est partout sur Facebook », lance l'un d'eux après avoir demandé une photo. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Arrêt aux matchs de hockey-balle locaux, où le chef conservateur prend la pose avec des joueurs Pour M. Duhaime, ces échanges démontrent que sa présence sur le terrain porte ses fruits. « On est dans la forteresse des forteresses caquistes. En 2018, ils ont eu 62 %. Ce n'est pas impossible qu'ils perdent plus de 90 % de leurs appuis. On n'a jamais vu ça », lance-t-il. Une chute spectaculaire, espère-t-il, qui marquerait un tournant. Reste à voir si cette mobilisation se traduira par une entrée à l'Assemblée nationale pour le Parti conservateur du Québec. Le gars de Saint-Ferdinand PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le candidat péquiste Alex Boissonneault tente de convaincre Gilles Leroux, qui habite la résidence du Couvent à Victoriaville « Êtes-vous un Boissonneault de Lyster ? », lance un homme âgé. « Non, je suis un Boissonneault de Saint-Ferdinand. Mais on est tous cousins de la fesse gauche », répond le candidat péquiste Alex Boissonneault. Gilles Leroux, qui habite la résidence du Couvent à Victoriaville, rigole. Attablé à la cafétéria de l'immeuble jouxtant l'église Sainte-Victoire, il dîne en compagnie d'une quarantaine d'aînés. Aujourd'hui, ils reçoivent la visite du nouveau politicien, qui animait l'émission radiophonique matinale numéro un de Québec il y a quelques mois à peine. Pour convaincre, M. Boissonneault n'hésite pas à jouer la carte du gars de la place, même s'il a quitté la région depuis longtemps pour pratiquer son métier. Sur les dépliants que l'ex-journaliste remet à chaque table, on lit immédiatement « Né ici, pour les gens d'ici ». L'argument fait mouche. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Alex Boissonneault lors d'une séance de porte-à-porte dans un quartier résidentiel de Victoriaville Plus tard dans la journée, lors d'une séance de porte-à-porte, il fait valoir ses racines à un homme d'une soixantaine d'années. Celui-ci lui répond du tac au tac qu'Éric Duhaime – son principal adversaire – « vient de Montréal, et va y retourner ». M. Boissonneault a également une « arme secrète », l'ex-député péquiste Gilles Baril, qui a représenté la circonscription de 1976 à 1985, puis de 1989 à 2003. Celui-ci l'accompagne dans plusieurs évènements, et le simple fait d'évoquer son nom lui ouvre des portes. « Les gens ici respectent les anciens élus. Ils ont un sentiment de proximité avec eux, du respect », explique M. Boissonneault. Toujours en porte-à-porte, c'est en nommant M. Baril qu'il amadoue un couple peu enclin à discuter avec lui, car « les politiciens sont tous pareils ». PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Alex Boissonneault en rencontre d'équipe dans son bureau électoral Lorsque nous rencontrons Alex Boissonneault, par un petit matin de la fin du mois de juillet, il prépare en compagnie de son équipe une conférence de presse sur les aînés. Le PQ promet d'investir davantage en soins à domicile, pour permettre aux personnes âgées de rester le plus longtemps possible à la maison. Son directeur de campagne, William Fradette, le met en garde. « Ne va pas trop dans le détail. C'est une orientation gouvernementale, tu vas te perdre », lui conseille-t-il. Le candidat péquiste acquiesce. La politique, c'est un sport d'équipe. Et je viens d'arriver. Je dois assimiler tout le programme du Parti québécois, et le vulgariser lorsque les citoyens me posent des questions. Alex Boissonneault, candidat du Parti québécois dans Arthabaska-L'Érable Durant la conférence de presse devant les médias locaux, le candidat péquiste évite de s'éparpiller, mais il en profite pour porter des attaques contre Éric Duhaime, qui place selon lui « en porte-à-faux les aînés avec le reste de la population ». PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE C'est l'heure de la conférence de presse pour le candidat péquiste, à deux pas de l'église Sainte-Victoire de Victoriaville. La charge de M. Boissonneault n'est pas anodine. Il pense faire des gains dans ce segment plus âgé de l'électorat, en allant chercher le vote d'anciens libéraux maintenant déçus par la CAQ. L'arrivée de Pablo Rodriguez et le choix d'une candidate locale bien connue n'ont pas eu d'effet sur le terrain, indique-t-il. Malgré tout, il a pris le temps de retourner dans plusieurs résidences pour personnes âgées, pour vérifier si des électeurs étaient attirés par les sirènes libérales. « Ce n'est pas le cas », laisse-t-il tomber. « Il faut sauver le soldat Brasseur » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Le candidat caquiste Keven Brasseur à la rencontre d'électeurs dans une résidence pour personnes âgées de Plessisville Keven Brasseur sort de sa voiture et se dirige vers la résidence La Providence, à Plessisville. Une autre journée commence pour le candidat caquiste, qui viendra ici serrer les mains d'aînés pour les convaincre d'appuyer la CAQ. Il y a quelques années, cette élection aurait été une formalité. L'ex-caquiste Eric Lefebvre a remporté la circonscription avec 62 % des suffrages en 2018, et 52 % en 2022. Mais cette fois-ci, dire que ce sera plus corsé relève de la litote. Dans ses plus récentes projections, qui datent du 27 juin, l'agrégateur de sondages Qc125 ne donne que 9 % à la CAQ, très, très loin derrière le Parti québécois et le Parti conservateur. Mais M. Brasseur est loin d'être découragé. Tous les indicateurs sont au vert. Mon porte-à-porte est bon. Ça se passe super bien, les gens sont réceptifs. Je ne ressens pas ce qu'on voit dans les sondages. Keven Brasseur, candidat de la Coalition avenir Québec dans Arthabaska-L'Érable L'accueil qui lui est réservé est positif. Il indique qu'il habite Princeville depuis deux ans – l'attachement à la circonscription est très important dans Arthabaska – et insiste sur une aide de 2000 $ versée aux aînés de 70 ans et plus à revenu modique, le crédit d'impôt pour soutien aux aînés mis en place par la CAQ. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Keven Brasseur se promenant de table en table dans une résidence pour personnes âgées de Plessisville Lors de notre passage, des personnes âgées ont mentionné le bon travail de François Legault durant la pandémie. Mais on sent la brèche. Une résidante, Denise, accueille la poignée de main de M. Brasseur, et son dépliant. Mais après qu'il est parti, sa langue se délie. « Legault, c'était mon homme, mais là je ne suis plus certaine », nous dit-elle. PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE Séance de porte-à-porte pour le caquiste Keven Brasseur et son équipe La CAQ sait très bien que la partie ne sera pas facile. « C'est un peu comme 'Il faut sauver le soldat Brasseur' », dit le candidat caquiste plus tard dans la journée, durant une séance de porte-à-porte. Il affirme avoir l'aide de caquistes partout au Québec, qui viennent prêter main-forte. M. Brasseur ressent une « grande solidarité ». Comme les candidats libéraux et péquistes, il observe un sentiment de méfiance de plusieurs électeurs envers Éric Duhaime. « Les gens nous demandent qui peut le battre. Je leur dis qu'on est dans la course contre lui », laisse-t-il tomber. « L'effet Pablo » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La candidate libérale dans Arthabaska-L'Érable, Chantale Marchand, en visite dans une ferme laitière près de Victoriaville « Il y a un effet Pablo Rodriguez, ça, c'est certain. » Chantale Marchand se prépare à visiter une ferme laitière située à une dizaine de minutes de Victoriaville. La candidate libérale, une ancienne attachée politique qui travaillait depuis 2018 comme directrice générale d'une fondation venant en aide à des centres d'hébergement pour aînés de la région, fait campagne depuis moins longtemps qu'Alex Boissonneault et Éric Duhaime. Mais elle dit avoir le vent dans les voiles. Déjà, en cette journée ensoleillée, elle se réjouit. Le caricaturiste Serge Chapleau, dans les pages de La Presse, lui a refait le portrait. « Il m'a mise troisième », dit-elle en riant. « Ce n'est plus une course à deux. » PHOTO FRANÇOIS ROY, LA PRESSE La candidate Chantale Marchand, accompagnée du député libéral André Fortin Lorsqu'elle fait du porte-à-porte, elle profite de sa notoriété – dans la ville de Victoriaville –, mais aussi de l'arrivée du nouveau chef, Pablo Rodriguez, que les électeurs appellent spontanément « Pablo ». Le député libéral André Fortin, qui l'accompagnait, le remarque. En 2022, les gens ne nous écoutaient tout simplement pas. Il y a quelque chose de nouveau qui se passe. André Fortin, député du Parti libéral du Québec Mme Marchand aussi fait valoir ses racines locales : elle réside à Victoriaville depuis près de 40 ans. Ce qu'elle entend le plus avant l'insatisfaction envers la CAQ : des électeurs qui ne veulent absolument pas être représentés par Éric Duhaime. Mais Arthabaska, libérale de 2003 à 2012 avec un bref interlude adéquiste, sera difficile à ravir. Mme Marchand se positionne toutefois comme une voix modérée face au chef du Parti conservateur.


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22-07-2025
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Les longues listes de noms constituent un « abus » de la démocratie, soutient Poilièvre
Les longues listes de noms constituent un « abus » de la démocratie, soutient Poilièvre (Ottawa) Le chef conservateur, Pierre Poilievre, affirme que la longue liste de noms qui s'alignent pour inonder les bulletins de vote lors de sa prochaine élection partielle fédérale constitue un « abus flagrant » de la démocratie – et il souhaite que le gouvernement agisse. Craig Lord La Presse Canadienne Plus de 100 candidats parrainés par le Comité du bulletin de vote le plus long sont inscrits pour se présenter contre M. Poilievre lors d'une élection partielle dans la circonscription albertaine de Battle River–Crowfoot, prévue le 18 août. Le groupe de défense des droits a également ciblé l'ancienne circonscription de Pierre Poilievre, Carleton, en Ontario, lors des élections du printemps. Le chef conservateur, qui cherche à revenir à la Chambre des communes, affirme dans une lettre adressée au leader parlementaire du Parti libéral, Steve MacKinnon, que le groupe sème la confusion chez les électeurs et mine la démocratie en inondant les bulletins de vote de candidats peu sérieux. Les conservateurs souhaitent que les libéraux adoptent, à la rentrée parlementaire en septembre, une loi exigeant qu'un candidat obtienne les signatures de 0,5 % de la population de sa circonscription, et non de 100 personnes seulement. Le parti souhaite également que chaque signature soit exclusive à un seul candidat et que les agents de circonscription ne puissent représenter plus d'une personne à la fois.


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11-07-2025
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Chantale Marchand se présente pour le Parti libéral
PHOTO TIRÉE DU SITE WEB DE LA FONDATION DE L'ERMITAGE (Québec) Tous les partis ont maintenant leur candidat en vue de l'élection partielle dans Arthabaska-L'Érable. Vendredi, le Parti libéral du Québec (PLQ) a annoncé jeter son dévolu sur Chantale Marchand. Caroline Plante La Presse Canadienne Avant de se lancer comme candidate, Mme Marchand était directrice générale de la Fondation de l'Ermitage, un organisme qui vise à améliorer la qualité de vie des aînés. Elle a aussi été responsable des communications à la Corporation de développement économique de Victoriaville, et travaillé comme attachée politique du député libéral Claude Bachand. Le PLQ est le dernier des partis représentés à l'Assemblée nationale à désigner un candidat en vue de ce scrutin qui aura lieu le 11 août prochain. Déjà, le chef du Parti conservateur du Québec (PCQ), Éric Duhaime, et l'ex-animateur de Radio-Canada Alex Boissonneault, qui se présente pour le Parti québécois (PQ), se livrent une bataille féroce. Selon l'agrégateur de sondages Qc125, le PCQ et le PQ seraient à égalité, loin devant les autres partis. La pression est particulièrement forte sur M. Duhaime, qui tente de faire son entrée à l'Assemblée nationale. Aux dernières élections générales, son parti avait récolté 13 % du vote populaire, sans obtenir un seul siège. La Coalition avenir Québec (CAQ) présente de son côté Keven Brasseur, ex-président de son aile jeunesse, tandis que Pascale Fortin, une travailleuse du réseau de la santé, porte les couleurs de Québec solidaire (QS). La décision du gouvernement Legault de déclencher l'élection partielle en plein été a été fortement critiquée par les partis d'opposition, qui craignent que le taux de participation ne soit famélique. MM. St-Pierre Plamondon et Duhaime ont qualifié plus tôt cette semaine cette décision du premier ministre François Legault de « cynique ». La circonscription, située dans la région de Centre-du-Québec, est vacante depuis la démission d'Eric Lefebvre, le 18 mars dernier. L'ancien député de la Coalition avenir Québec – devenu indépendant en avril 2024 – avait alors quitté l'Assemblée nationale pour se faire élire à la Chambre des communes, au fédéral, sous la bannière du Parti conservateur du Canada.